Marie Thévard: auteure de “Le jardin vivrier”

Table Ronde en direct | Le jardin vivrier. Autosuffisance et non-travail du sol

Jardin vivrier et jardin créole: même combat.

La culture caféière telle que pratiquée par nos partenaires Haïtiens est le bel exemple d’un modèle d’agroforesterie qui a été méprisé par les promoteurs de l’agriculture industrielle mais qui s’avère aujourd’hui extrêmement productif.

La culture vivrière telle que pratiquée au Saguenay en est un autre, superbement documenté par Marie Thévard dans son livre “Le jardin vivrier” qui vient de paraître aux éditions Écosociété.

Est-ce possible, avec un petit jardin de 0,3 hectare en climat boréal, sans intrants chimiques ni machinerie, de fournir chaque année plus de la moitié de la nourriture nécessaire à cinq adultes ? La réponse est oui : c’est ce que démontre l’expérience de Marie-Thérèse Thévard (Marie-Thé, pour les intimes), qui depuis une trentaine d’années développe son potager en non-travail du sol au Saguenay, sa région d’adoption au Québec.Qu’est-ce que le non-travail du sol ? Quoi faire, mois par mois, pour avoir un potager foisonnant et bénéfique pour son écosystème ? À quel point est-ce possible de tendre vers l’autosuffisance alimentaire ? Voilà quelques-unes des questions auxquelles tenteront de répondre les panélistes durant cette table ronde, présentée à l’occasion de la parution récente du guide pratique Le jardin vivrier.

Aujourd’hui 16 juin 2021: diffusion gratuite et en direct à partir de 19h sur la page Facebook des Éditions Écosociété.

Le rendez-vous sera donc ici :
https://www.facebook.com/ecosociete/

Panélistes :1 = Auteur du guide pratique L’artisan fermier (2019), Dominic Lamontagne s’est installé avec sa famille à Sainte-Lucie-des-Laurentides pour y bâtir une petite ferme de production vivrière. Le projet rencontre de nombreux obstacles législatifs que l’auteur dénonce avec véhémence dans son essai La ferme impossible (Écosociété, 2015). Depuis, Dominic prêche par l’exemple en donnant des ateliers pratiques à la ferme et milite pour un assouplissement des lois qui régissent l’agriculture artisanale.

2 = Auteur de l’essai La révolution agroécologique (2021) et professeur à la faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation de l’Université Laval, Alain Olivier est également titulaire de la Chaire en développement international et dirige le Groupe interdisciplinaire de recherche en agroforesterie (GIRAF). Il a reçu en 2004 le Prix international La Recherche, mention Environnement, et le Prix d’excellence en enseignement de l’Université Laval pour l’internationalisation de la formation en 2016.

3 = Marie Thévard a grandi sur la ferme de Marie-Thé, sa mère. Après s’être découvert une passion pour la paysannerie, elle a occupé quelques emplois en agriculture biologique et a terminé un baccalauréat en génie agroenvironnemental à l’Université Laval. Elle a participé, avec sa mère, à l’élaboration de la technique de jardinage vivrier nordique sans travail du sol qu’elle partage dans Le jardin vivrier.

4 = Marie-Thérèse Thévard (Marie-Thé) développe depuis une trentaine d’années son potager en non-travail du sol au Saguenay, sa région d’adoption au Québec. Elle est la conceptrice de la méthode présentée par sa fille dans le guide Le jardin vivrier.*
DIFFUSION >>>>> La table ronde sera diffusée gratuitement et en direct à partir de 19h sur la page Facebook des Éditions Écosociété. Le rendez-vous sera donc ici :
https://www.facebook.com/ecosociete/