Cette initiative est réalisée par un groupe de partenaires dynamiques regroupant un ministère québécois (Relations internationale et Francophonie), une OBNL états-unienne (Singing Rooster), une entreprise sociale haïtienne (Kok Ki Chante), un réseau de coopératives caféières d’Haïti (UCOCAB) et nOula.

À cause de l’insécurité à Port-au-Prince les producteurs de la région de Baptiste ne peuvent plus y envoyer leur café pour le séchage final avant l’exportation. Ce qui les oblige à devenir plus autonomes en augmentant leur capacité de séchage du café sur place pendant la récolte.

En effet le séchage du café “parche” (la cerise de café qui vient d’être récoltée a été dépulpée mais n’est pas encore décortiquée) est une étape critique pour la qualité du produit fini.

Cette première opération de séchage est faite traditionnellement à l’air libre sur des surfaces de terre battues mais il est préférable qu’elle soit faite sur des surfaces bétonnées et, au mieux, sans contact direct avec le sol.

C’est pourquoi les producteurs du réseau de coopératives UCOCAB et le consortium formé par leurs partenaires stratégiques, ont décidé d’investir dans la construction de glacis de béton et de séchoirs “hors terre”.

Façonnage d’un glacis de béton à Mont-Léon (Plateau central). Vidéo de 1 min 30

Trois différents modèles de séchoirs solaires (élaborés par des producteurs d’Amérique Centrale et d’Afrique) ont été choisis par les producteurs de la région de Baptiste.

Modèle “Multi-niveaux”:

Le séchoir multi-niveau de la coopérative CAB (à Baptiste). Crédit-photo Donald Donazald

Modèle “Tunnel colombien”:

Le séchoir “Tunnel colombien” de la coopérative COOPDAM (à Mont-Léon). Crédit-photo Luka Pierre

Modèle “Lit africain”:

Modéle de lit africain pour la coopérative COOPDEL. Crédit-photo Louis Ducharme