Solidarité – Séisme Grand Sud | 2’300 morts | 13’000 blessés
Texte de Annik Chalifour • l-express.ca • 19 août 2021| Photos: Haïti-Futur
À la suite du séisme du 14 août en Haïti qui a durement frappé les départements du Sud, des Nippes et de la Grande-Anse, les secours d’urgence s’effectuent dans un contexte très difficile.
«Les conditions sont précaires sur le terrain, aggravées par les violentes intempéries qui ont inondé les villes et les campagnes du Sud déjà sévèrement impactées par le tremblement de terre», signale Gabriel Osson, président fondateur de Haïti Futur-Canada (HFC).
«Les survivants du séisme de samedi dernier vivent actuellement sous un climat d’extrême incertitude», réitère Gabriel.
«Ils vivent et dorment dehors, ont tout perdu, leur maison, les infrastructures de leur communauté, leur bétail, leur gagne-pain. On dénombre plus de 2000 décès, 10 000 personnes blessées, 30 000 familles sans toit. Sans compter les nombreux disparus sous les décombres.»
«En dépit de la situation chaotique, les équipes locales de l’Association Haïti Futur œuvrent sans relâche, comme elles l’ont fait après le passage de l’ouragan Matthew en 2016», mentionne l’écrivain torontois.
Besoin urgent d’eau potable:
«Moins spectaculaire que les maisons effondrées, l’absence d’eau potable reste néanmoins l’un des problèmes actuels les plus urgents à régler», rapporte Gabriel. «Nous avons donc commencé à entrer en action en ce qui concerne l’accès à l’eau potable.»
« Grâce à trois unités de potabilisation d’eau qui avaient été acheminées à Camp-Perrin en octobre 2016, juste après le passage de l’ouragan Matthew, Haïti-Futur a réussi à distribuer dans la seule journée du 16 août, 550 gallons d’eau potable à 111 familles de Picot et 125 gallons à des familles de Bouette (deux localités de la deuxième section communale de Camp-Perrin, arrondissement des Cayes, département du Sud).»
Notre réplique aux répliques
Mais plusieurs communauté voisines manquent encore d’eau potable. C’est pourquoi Haïti-Futur est en train d’expédier d’urgence de France une unité de traitement d’eau supplémentaire qui permettra d’assurer la distribution dans d’autres localités.»
«Cet appareil, produit dans une entreprise française près de Toulouse, coûte environ 4000 euros (4800 $ US). Il est transporté dans une valise de 23 kilos qui contient sa source d’énergie autonome (un panneau solaire). Il permet de potabiliser l’eau des rivières en gardant les sels minéraux», détaille Gabriel.
nOula va joindre les contributions de ses membres à celles d’Haïti Futur Canada pour participer à l’achat de cet équipement.
Pour tout appui financier en vue d’appuyer les œuvres humanitaires d’Haïti-Futur au profit des sinistrés du Sud d’Haïti, prière d’acheminer vos dons via haitifuturcanada@gmail.com
